On ne va pas y aller avec des fleurs. Violence politique : des femmes témoignent
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Des femmes racontent leur choix de se battre avec des armes
Quand on me demande « Comment vous accommodez-vous de la violence ? », je rétorque : « Et vous ? Quelles guerres légitimez-vous ? Quelle violence trouvez-vous juste ? »
Qu’est-ce que c’est, la violence ? Il y a celle, aveugle, sans but, que les gens utilisent parce qu’ils n’ont plus d’autre solution. Et il y a celle qui provient de l’État, que beaucoup trouvent normale.
Pour ma part, j’ai grandi dans une société violente, mais je ne suis pas moi-même quelqu’un qui aime user de la violence. Ça ne me procure absolument aucun plaisir.
À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd’hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d’avoir usé d’une violence politique qu’elles jugeaient nécessaire.
Elles racontent, dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l’ont vécue et ce qu’implique le choix de cette violence quand on est une femme.
En savoir plus
Si les femmes ont participé activement à de nombreux conflits armés, tout a toujours été fait pour éviter que cela se sache. La violence leur a toujours été interdite : le rôle que leur a attribué la société est de donner la vie, pas de la prendre. L'écrivaine et journaliste biélorusse Svetlana Alexievitch le montrait déjà brillamment dans La guerre n'a pas un visage de femme (1985) ; et entre-temps ont paru Femmes en armes (Camille Boutron, PUR, 2019), Combattantes (Collectif, Seuil, 2020) et Une théorie féministe de la violence (Françoise Vergès, La Fabrique, 2020).
Dans On ne va pas y aller avec des fleurs, à la différence de ces autres titres, il n'est pas question d'analyser cette violence, mais de donner la parole à celles qui y ont eu recours. À différentes époques, dans différents endroits, ces femmes ont fait le choix d'une violence politique, de la lutte armée.
Elles sont neuf, âgées de 25 à 74 ans, et sont chacune une voix emblématique de leur mouvement :
Margrit Schiller (RAF, Allemagne)
Mariagrazia Grena (Brigades rouges, Italie)
Nathalie Ménigon (Action directe, France)
Isée (ETA, Pays basque, Espagne)
Audrey (Farc, Colombie)
Yasemîn (PKK, Iran, Irak, Turquie)
Federica (No TAV, Italie)
Eddi (YPG, Syrie)
Alice (Black bloc, France)
Livre numérique
Le livre est disponible en version numérique sur le site Les Libraires
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Rencontres
Il n’y a pas d’évènement à venir.
Événements passés
Le 15 novembre, Alexandra Frénod sera à Paris au bar Saint-Sauveur pour une rencontre autour de son livre On ne va pas y aller avec des fleurs.
Rendez-vous à 19 h au 11, rue des Panoyaux à Paris.
Le 22 septembre, Alexandra Frénod sera à Montreuil pour une rencontre autour de son livre « On ne va pas y aller avec des fleurs. Violence politique : des femmes témoignent. »
Rendez-vous à 19h30 à la librairie Libertalia au 12, Rue Marcelin Berthelot à Montreuil !
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